Biographie de Marie de Rabutin-Chantal, marquise de Sévigné
Marie de Rabutin-Chantal, marquise de Sévigné
Né le : 05/02/1626Décédé le : 17/04/1696
Marie de Rabutin-Chantal, connue comme la marquise ou, plus simplement, Madame de Sévigné, est une épistolière française, née le 5 février 1626 à Paris, paroisse Saint-Paul, et morte le 17 avril 1696 au château de Grignan.
Femme de lettres française (1626-1696) qui, dans la correspondance qu'elle adressa à sa fille, fit la chronique spirituelle et sensible de la cour et des salons parisiens.
Madame de Sévigné a été élevée au rang d’auteur classique et de modèle à suivre grâce à son style incomparable, à la proportion parfaite entre la pensée et la forme et au mélange de raison et de sentimentalité.
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Par Claude Lefèbvre — Info1, Info 2 : Pic, Domaine public, Lien
Madame de Sévigné
Marie de Rabutin-Chantal, marquise de Sévigné, est une femme de lettres française rendue célèbre pour son abondante correspondance avec sa fille. le départ de Paris le 4 février 1671 de la Comtesse de Grignan signe pour la mère le début d'une dépendance affective, physique et sociale. Avec une première lettre le 6 février 1671 , Madame de Sévigné débute l'écriture afin d'exprimer tous les sentiments qu'elle éprouve à l'égard de sa fille.La fille de Madame de Sévigné
Françoise de Sévigné est la fille d'Henri, marquis de Sévigné, gentilhomme breton et de l'épistolière Marie de Rabutin-Chantal, marquise de Sévigné, dite aussi Madame de Sévigné.Les lettres de Madame de Sévigné
Pauline de Simiane, fille de Mme de Grignan, et petite-fille de Marie de Rabutin-Chantal, marquise de Sévigné, décide de faire publier la correspondance de sa grand-mère. L'éditeur Denis-Marius Perrin publie 614 lettres en 1734, et 772 en 1754.
Une belle lettre d'amour de Monsieur Des Chapelles à Madame de Sévigné
« Car toute belle et charmante que vous êtes , personne n'est encore mort en votre honneur ; et si j'avais eu cet esprit-là, c'était de quoi nous illustrer tous deux : mais, comme vous savez, ce qui ne se fait pas une fois se fait une autre ;... et je trouve même, pourvu qu'on ôte à notre Marquise la part qu'elle y prétend, qu'il sera encore plus extraordinaire de mourir dans cette dernière occasion ; en sorte qu'on pourra dire que la mémoire est dans le cœur, ou que le cœur est dans la mémoire; choisissez : mais je crains bien que vous ne sentiez guère ni l'un ni l'autre pour moi, puisque vous ne prenez pas la peine de me faire réponse ; j'en suis plus affligé qu'offensé , car je me faisais un grand plaisir de revoir une écriture pour laquelle je conserve un goût infini, quoiqu'elle n'ait jamais servi à me marquer la moindre apparence d'amitié; mais des reproches à une tigresse, c'est des marguerites devant des pourceaux. »