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  • Biographie de Dalaï-Lama



    Dalaï-Lama

    Dalaï-Lama

    Appartenant à la secte des Bonnets jaunes, le dalaï-lama, ou grand prêtre, est le chef suprême du lamaïsme. Son nom, qui vient du mongol, signifie «lama pareil à l'océan», ou « océan de sagesse ».
    La lignée des dalaï-lamas (ou du Dalaï-Lama) est la plus importante lignée de réincarnation (tulkou) postulée dans le bouddhisme tibétain et dans l'histoire du Tibet. Reconnu par ses fidèles comme une émanation du bodhisattva de la compassion, le dalaï-lama, outre son autorité spirituelle, a exercé le pouvoir temporel à la tête du gouvernement tibétain de la période Ganden Phodrang (1642 – 1959) mis en place par le 5e dalaï-lama entre le XVIIe siècle et le milieu du XXe siècle au sein d'une théocratie.
    L'exode tibétain de 1959 verra environ 100 000 Tibétains suivre le dalaï-lama dans un exil en Inde où il crée le gouvernement tibétain en exil qu'il dirige et démocratise jusqu'en mars 2011, date de sa retraite politique qu'un amendement constitutionnel du Parlement tibétain en exil autorise. Pour lui, le rôle politique des dalaï-lamas est dépassé et doit laisser place à la démocratie. En novembre 2018, il annonce des discussions pour qu'un nouveau chef spirituel des Tibétains soit choisi de son vivant.
    Le titulaire actuel est Tenzin Gyatso (14e dalaï-lama)



    Crédit Photo
    Par PrzemekJaczewskiTravail personnel, CC BY-SA 4.0, Lien


    Le Dalaï-Lama : Un guide spirituel et une icône mondiale


    Le Dalaï-Lama est un leader spirituel dont l'influence philosophique et religieuse s'étend bien au-delà des frontières du Tibet. En tant que symbole de paix, de compassion et de sagesse, il inspire des millions de personnes à travers le monde. Explorerons la vie et l'œuvre du 14ème Dalaï-Lama, Tenzin Gyatso, ainsi que les principes fondamentaux de sa philosophie.

    Une institution historique


    Le titre de Dalaï-Lama a été créé au 16ème siècle et est accordé aux dirigeants religieux tibétains qui sont considérés comme étant la réincarnation du premier Dalaï-Lama, Gedun Drupa. Cette tradition s'appuie sur la croyance bouddhiste en la réincarnation et sur la capacité des êtres éclairés (bodhisattvas) à choisir leur propre renaissance pour mieux servir l'humanité.

    La sélection du Dalaï-Lama


    La recherche d'un nouveau Dalaï-Lama commence généralement peu après la mort du précédent titulaire. Les autorités religieuses examinent alors divers signes et présages qui les guideront vers l'enfant qui est censé être la réincarnation du défunt leader. Une fois identifié, cet enfant subit une série de tests pour déterminer s'il est véritablement la réincarnation recherchée. Si les tests sont concluants, l'enfant est officiellement reconnu comme étant le nouveau Dalaï-Lama et entame une éducation rigoureuse dans les domaines religieux et séculier.

    Le 14ème Dalaï-Lama, Tenzin Gyatso


    Tenzin Gyatso, né en 1935, a été reconnu comme la réincarnation du 13ème Dalaï-Lama à l'âge de deux ans. Il a commencé sa formation monastique dès son plus jeune âge et a assumé ses responsabilités politiques à l'adolescence, lorsqu'il a été officiellement intronisé comme le chef spirituel et temporel du peuple tibétain.

    L'exil et la lutte pour l'autonomie du Tibet


    En 1950, la Chine a envahi le Tibet, forçant le jeune Dalaï-Lama à assumer un rôle politique beaucoup plus important. Malgré les tentatives de coopération avec le gouvernement chinois, Tenzin Gyatso a finalement été contraint de fuir en Inde en 1959, où il a établi un gouvernement tibétain en exil à Dharamsala. Depuis lors, il s'est engagé dans une lutte non violente pour l'autonomie culturelle et religieuse du Tibet.

    Un leader spirituel international


    Au cours des dernières décennies, le Dalaï-Lama est devenu une figure emblématique de la paix et de la non-violence, attirant l'attention du monde entier sur la situation difficile du peuple tibétain. Grâce à ses enseignements et conférences, il a également contribué à faire connaître et apprécier la culture et la philosophie bouddhistes tibétaines en Occident.

    • En 1989, il a été récompensé par le prix Nobel de la paix pour son engagement en faveur de la non-violence et de la résolution diplomatique des conflits.
    • En 1991, il a été nommé vice-président de l'Assemblée constituante tibétaine en exil, renforçant ainsi sa position en tant que leader politique et spirituel du peuple tibétain.
    • En 2011, il a annoncé sa retraite de la vie politique, se concentrant désormais exclusivement sur ses activités en tant que chef spirituel.

    La philosophie du Dalaï-Lama


    Les enseignements du Dalaï-Lama s'appuient sur les principes fondamentaux du bouddhisme tibétain, tels que la compassion, la non-violence et l'interdépendance de tous les êtres vivants. Cependant, il aborde également des questions plus universelles, telles que la paix, les droits de l'homme et la responsabilité individuelle face aux problèmes mondiaux.

    La compassion et l'altruisme


    Pour le Dalaï-Lama, la compassion est la clé de la réalisation spirituelle et du bonheur véritable. Selon lui, la pratique de la compassion et de l'altruisme permet non seulement de développer notre potentiel humain, mais aussi de créer un environnement harmonieux et paisible autour de nous.

    La non-violence et le dialogue


    Conformément aux enseignements bouddhistes, le Dalaï-Lama prône la non-violence comme moyen de résoudre les conflits et de promouvoir la paix. Il soutient que le dialogue et la compréhension mutuelle sont essentiels pour surmonter les différends et parvenir à une coexistence pacifique entre les nations et les cultures.

    L'interdépendance et la responsabilité globale


    Reconnaissant l'interconnexion de tous les êtres vivants et de notre planète, le Dalaï-Lama encourage chacun à assumer sa responsabilité envers les autres et envers l'environnement. Il soutient que la promotion d'un sentiment de responsabilité globale peut aider à résoudre les problèmes mondiaux tels que la pauvreté, les inégalités et le changement climatique.


    Le dalaï-lama a présenté ses excuses, lundi 10 avril 2023 à un petit garçon, et à sa famille, pour lui avoir demandé de lui « sucer la langue », il y a quelques semaines à l’occasion d’une audience publique dont un extrait a émergé sur les réseaux sociaux.

    « Sa Sainteté souhaite présenter ses excuses au garçon et à sa famille, ainsi qu’à ses nombreux amis à travers le monde, pour la peine que ses paroles ont pu causer », indique un communiqué publié sur son compte Twitter officiel.

    La vidéo, qui a suscité l’indignation de nombreux internautes, a été tournée le 28 février, lors d’une audience du dalaï-lama à McLeod Ganj, en banlieue de Dharamsala, dans le nord de l’Inde. Dans l’extrait, le chef spirituel tibétain, âgé de 87 ans, s’adresse à un enfant venu le saluer sur scène. Il essaie de l’embrasser sur la bouche, et lui tire la langue, juste après lui avoir demandé en anglais de lui « sucer la langue », suscitant l’hilarité d’une partie du public.

    « Sa Sainteté taquine souvent les personnes qu’elle rencontre de manière innocente et ludique, même en public et devant les caméras. [Elle] regrette cet incident », explique le communiqué. En 2019, le dalaï-lama avait déjà présenté des excuses publiques pour avoir déclaré que si une femme devait lui succéder, il lui faudrait être « séduisante ». Ces propos, tenus lors d’un entretien sur la BBC, avaient également fait polémique.

    En conclusion, le Dalaï-Lama est bien plus qu'un simple leader religieux. Sa voix et sa sagesse ont touché des millions de personnes dans le monde entier, l'élevant au rang d'icône internationale de la paix et de la spiritualité. Ses enseignements sur la compassion, la non-violence et l'interdépendance offrent une vision inspirante d'un monde plus juste, pacifique et durable.



    Mise à jour le dimanche 5 mai 2024 à 01h40