Biographie de Edith Cresson
Edith Cresson
Né le : 27/01/1934Femme politique française (1934- ) Premier ministre de 1991 à 1992, qui a été la première femme chef de gouvernement dans l'histoire de la République.
Édith Cresson, née Campion le 27 janvier 1934 à Boulogne-Billancourt, est une femme d'État française, Première ministre du 15 mai 1991 au 2 avril 1992.
Membre de la Convention des institutions républicaines (CIR) puis du Parti socialiste (PS), elle est députée européenne de 1979 à 1981, députée de la Vienne entre 1981 et 1988, maire de Châtellerault de 1983 à 1997.
Sous la présidence de François Mitterrand, elle est plusieurs fois ministre : de l’Agriculture (1981-1983), du Commerce extérieur et du Tourisme (1983-1984), du Redéploiement industriel et du Commerce extérieur (1984-1986), des Affaires européennes (1988-1990).
Elle est nommée Première ministre en 1991 ; elle est ainsi la première femme à avoir accédé à la fonction de chef de gouvernement en France. Rapidement devenue très impopulaire, elle est contrainte de quitter Matignon moins d'un an après sa nomination.
Crédit Photo
Par <a href="//commons.wikimedia.org/wiki/User:Jef-Infojef" title="User:Jef-Infojef">Jef-Infojef</a> — self-made photography at the Salon du Livre from Colmar, France, CC BY-SA 4.0, Lien
Première femme Premier Ministre
Edith Cresson, née Campion le 27 janvier 1934 à Boulogne-Billancourt, est une femme d'État française, Première ministre du 15 mai 1991 au 2 avril 1992.
Au cours de son premier discours en tant que Première ministre, lors de la passation de pouvoir à Matignon, le 16 mai 2022 Élisabeth Borne cite Édith Cresson première femme qui a occupé les fonctions de Premier Ministre
Surprenante Édith Cresson, habillée d'un élégant tailleur noir. Elle se méfie des journalistes. « Le peuple a été abusé », assure-t-elle, en reprochant aux médias d'avoir exploité, en les sortant de leur contexte, ses trop fameuses bourdes : « La Bourse j'en ai rien à cirer » ; « Les Japonais qui travaillent comme des fourmis » ; « Les Anglais tous homosexuels ». Il faut reconnaître que, même si elle a commis des erreurs, prêtant le flanc à des accusations sur le rôle de son conseiller à Matignon, Abel Farnoux - « son Raspoutine », disait Chirac en privé -, Édith Cresson a essuyé des attaques, souvent sexistes, d'une violence inouïe. À l'époque, François d'Aubert ironise sur la nomination de « la Pompadour à Matignon ». La billettiste du Monde, Claude Sarraute, évoque « les câlineries d'une femelle en chaleur ». « Le bébête show » représente le premier ministre par une marionnette appelée Amabotte. Ces attaques, elle les raconte dans son livre. Comme si elle avait besoin, le temps passé, et la maladie surmontée - un cancer apparu en 1997 et dont elle parle sans fausse pudeur -, de procéder à une espèce de réhabilitation. Elle rejette crânement cette interprétation : « Je n'ai pas le sentiment que cela soit nécessaire. » Et rappelle qu'elle a eu une vie avant et après Matignon : elle a été députée, maire, conseiller général, ministre pendant près de dix ans, mais aussi commissaire européen et chef d'entreprise. Un beau parcours pour cette femme que rien ne prédisposait à s'engager au PS-
Source Le Figaro 2006 : Édith Cresson, sans fard ni remords - ANNE FULDA. Publié le 11 novembre 2006